Pauvre Femme Rohingya Par son viol les bouddhistes -Comme ailleurs les djihadistes- Rajeunissent la saga…
Saga méprisant la Femme Etre de moindre valeur Cadeau pour le violeur Qui se comporte en infâme…
(L’Hindi kouch est-il ici -Vaste plaie inconsciente- Dans l’onde terrifiante Dans l’écho d’un noir récit ?
La trace d’un génocide En l’absence du pardon Est un épineux chardon Qui ne peut être lucide…)
Neuf mois plus tard le bébé Sera comme aussi sa mère D’un anathème primaire Par les autres prohibé…
Redoutable double peine Tyrannique jugement Cet usage musulman A la pitié bien lointaine…
Ainsi va l’humanité Son histoire se répète Perpétuelle tempête Reflets de servilité…
Fait générateur de ce poème : Un reportage sur Arté « BANGLADESH : LES ENFANTS DE LA HONTE ». Sous les abris de fortune qui protègent un million de Rohingyas apatrides des pluies de mousson, elles sont des milliers à vivre dans la honte, cloîtrées, hantées par le souvenir des violences qu’elles ont subies il y a un an. Au sein de ce qui est devenu le plus grand camp de réfugiés du monde, sont nés des bébés, fruits des viols perpétrés par les soldats birmans et les milices de villageois bouddhistes contre les Musulmans rohingyas. Certaines se sont fait avorter, d’autres se sont cachées, rejetées par leurs familles, répudiées par leurs maris lorsqu'elles n'ont pas abandonné leur bébé. »