S’étourdir et danser dans un esprit de fête Est-ce pour oublier le bout de l’horizon La nuit sait s’habiller d’un voile de nymphette Nous faire chavirer d’un vaste tourbillon…
C’est un verre d’alcool -inconsciente(?) fuite- Le vrai de music-hall se voudrait bon acteur La sagesse en hors-sol s’achète une conduite Mais cette bonne école a l’œil d’un prédateur…
L’identité se perd et dans un mimétisme L’autre devient nous même un ‘copié/ collé’ Quasi subliminal montre son despotisme Car son seul objectif est de nous enrôler…
…
L’euphorie au final a la gueule de bois Toujours son arsenal ne fait que des ravages Le toc en doctrinal laisse l’être aux abois Un soleil hivernal baigne tous ses rivages…
Et puis toujours revient tout ce que l’on fuyait Alors le comédien revenu dans sa loge Se trouve mitoyen du miroir inquiet Alors il entend bien le tic-tac de l’horloge…
Juste se recueillir dans la douceur du vent Juste vouloir sortir de toute vaine danse Plus besoin de sourire au bruit si décevant Juste se reconstruire au concert du silence…