En Speedy Gonzales nous brûlons nos années Dans des plus toujours plus en courses acharnées Et nous rions du temps l’après n’existe pas Et nous rions de tout demain n’est qu’un fatras…
La bulle intemporelle où seul le moment compte Où le miroir nous dit que l’on est un grand ponte Dans des éclats de voix nous fait rire et chanter Le bonheur ne serait qu’un instant pimenté…
Ce grand verre d’alcool -à défaut d’autre chose- Bien souvent se transforme il se métamorphose C’est la ‘gueule de bois’ qui vite nous surprend Cet arrêt sur image est moins exubérant…
C’est un peu comme si cette quête d’ivresse Voulait chasser le sens qui se désintéresse De nos éternels pleurs de l’Homme de son sort Qui bien rapidement doit connaître la mort…
Dans l’écho du néant ricochant sur le vide L’humain ressent en lui comme un grand froid torride Sur un accord de blues il marche seul et nu… A quoi durant ses jours est-il donc parvenu ?