Fort d’une dose de vie Le vieillard doit être las Repu de temps il s’incline Comblé rien ne le chagrine Sinon ferait-il grand cas D’une dose inassouvie ?
Cette seconde option Est sans doute ce qu’il pense Dans un goût d’inachevé Le réel est délavé Mais il chante l’existence Demeure une émotion..
Il voudrait sans doute encore Voir le soleil du matin Qui tout en perçant la brume Fait que le Beau se présume L’oiseau chesse l’incertain Quand il chante dans l’aurore…
Ces nombreux détails avant N’étaient tous que négligeables Ils revêtent du relief Et sans lui tenir grief En caresses agréables Lui disent qu’il est Vivant…
(1) La mort et le mourant - Jean de La Fontaine : « … Un mourant qui comptait plus de cent ans de vie, Se plaignait à la Mort que précipitamment, Elle le contraignait de partir tout à l'heure, ... »