Se laisser gagner et même envahir D’une onde d’un shoot de magnificence Où d’un pur éclat sachant ébahir Le Beau qui survient chante l’innocence…
C’est un coup de foudre où cesse le temps Où l’éternité quelque peu volage Sait écouter là nos pleurs haletants Dans un remarquable arrêt sur image…
Le simple surgit au creux d’un émoi Qui sait tendrement laisser l’âme émue Dans l’intemporel le regard est roi S’il est cartésien sans révolte il mue…
Le charme est multiple il touche le cœur Loin des beaux discours aux effets de style Chatouillant l’esprit l’air entremetteur Cachant un dessein trop souvent hostile…
La nature ici désire s’offrir Au sein d’un oubli comme d’une osmose Taisant le chagrin pour le recouvrir D’un bel abandon nous laissant tout chose…
