Dans cette chambre des pairs que l’on nomme humanité Un noir grand-écart s’impose un constat nous interpelle Un étrange contre-sens l’absence de parité Une souffrance survient qui n’est pas accidentelle Elle est une volontaire atteinte à la dignité…
Cette fleur de barbelés bourgeonne sous l’arbitraire Là d’une religion là d’un pouvoir séculier Dans tous les cas c’est toujours un esprit totalitaire Qui devant du différent ne souhaite qu’humilier S’il a le droit de parler les autres doivent se taire…
Cette bêtise fleurit sur bien des présupposés C’est la couleur de la peau là s’active le racisme Tous les bons raisonnements restent comme ankylosés C’est tout l’aspect sexué là s’active le machisme Le bon sens et la bonté souffrent tout ecchymosés…
Les épines du réel viennent égratigner l’âme Pourtant c’est le même rêve -éternel noble désir- Qui vibre dans notre cœur comme une fervente flamme Que les Hommes soient en Paix sans l’ombre d’un déplaisir Ce rêve reste fermé qui connaîtrait son sésame…