L’avenir est connu son avant ne l’est pas Vivre sans y penser semble être la technique Que le cerveau retient dans un déni tonique Qui permet d’éviter un lancinant tracas...
Mais avec perfidie en baiser de Judas Le temps reste au travail son action cynique Qui se fait en sous-main dans un but tyrannique Nous savonne la planche avec peu de fracas…
Le pire devant nous tapi dans le silence D’un sourire sournois nous jette nous balance Deux ou trois os à chien -quelques pseudos ‘bonheurs’-
De réels sédatifs à jamais efficaces Et de ces nombreux shoots nous demeurons preneurs Juste pour ne pas voir que nos jours sont fugaces…