Nous allons fatigués dans ce grand labyrinthe Nous sommes prisonniers d’un étrange bivouac Un bouquet d’illusoire étouffe notre crainte Existe-t-il un port la vie est-elle un couac Entre les deux néants n’est-elle qu’une astreinte…
Et sans s’apitoyer L’Eveil comme en apnée Vivre ou juste essayer Dans cette destinée -Au sourire enrayé- Trop souvent malmenée…
Dans ce grand nulle-part majesté Placébo Jouant les grands Seigneurs dispense ses largesses Aux pieds de l’avenir qui n’est rien qu’un lambeau En vigoureux discours tout en folles sagesses Et sur toute la terre il va faisant le beau…
Pourquoi ne pas le croire L’être est si démuni Et sans échappatoire Demain semble banni Futur que dérisoire Démuni d’infini…