Hier demeure là dans une ombre obsédante Cette onde d’un naguère est pour nous évidente
Tous ses petits détails nous sont fondamentaux Faisant notre psyché dans bien des vibratos
Mais c’est l’émotion d’une autre nostalgie Qui bat dans notre cœur nous offrant sa magie
Celle d’un beau demain celle d’un beau futur Qui va rapidement s’écraser contre un mur
Cela sait nous peiner car notre esprit sans cesse A besoin d’un après toujours il le confesse
L’homme est comme cela mais dans un désaveu Thanatos intervient faisant tout ce qu’il veut
À l’œuvre le réel -nul jamais ne demeure- Nous réserve un beau soir qui sonnera notre heure
Qu’importe nos souhaits qu’importe nos désirs Il déclare caducs nos pseudos élixirs…
…
Nourrissant nos regrets l’avenir en absence N’est que peau de chagrin -sombre déliquescence- Aimablement la mort nous fera bon accueil Le peu de jours qui reste en esquisse le seuil...
Nota. Ce poème a été publié : - Dans la revue Art et Vers (Cameroun) n° 28 - 3ème trimestre 2024, - Dans la revue FLORILÈGE n° 196 - sepembre 2024.