Le respect accompagne autant la profondeur Que la bonté de l’âme au seuil de l’invisible Quand l’animalité délaisse son ardeur Et que l’humanité dépasse le sensible…
Pourtant tout ce profond n’est que du deuil porté L’être pleurant la mort de sa chère innocence Cadavre encore fumant ego toujours hanté La vie en soprano chantant l’évanescence…
Le bonheur de l’enfant celui du papillon Est force de l’instant de tout ce qui pétille La candeur est un nid où l’on est oisillon Puis le feu du réel nous fait partir en vrille…
Emporté ballotté sans trop savoir pourquoi Attendant souvent seul qu’un jour s’arrête l’heure On regarde parfois l’infini du convoi Ses paquets en transits vers l’ultime demeure…
En face du miroir transparaît l’éternel L’interrogation que porte le poète -Le sens après pendant de la vie en tunnel- Est vibrante à jamais sans être désuète…
En fuyant les miroirs on aime faire un show Mouvements dans le vide où règne le futile Pour oublier le froid nous faisons tous le chaud Pour voir et être vu Robinson fuit son ile…