M’attends-tu quelque peu m’attends-tu quelque part Attendre est tout un art Qui dans le flot des jours n’est jamais très facile Le temps n’est pas d’argile…
Le présent qui se vit dans l’appel du futur Peut élever un mur Avec tout le passé qui doucement s’efface D’un hier peu loquace…
Tous nos gentils baisers tous nos gentils câlins Aux rires cristallins Me semblaient éternels te semblaient invincibles Nous semblaient infaillibles…
Mais il ne faut pas croire à ce que dit le cœur Dans un écho menteur Dans l’ombre d’un peut-être où le certain s’espère Le désir sait y faire…
Quand tout se fossilise en étant que regret La vie est en arrêt Est-ce définitif que dire de l’attente Qui demeure obsédante…
Qu’elle peut se dissoudre en te voyant venir Tout pourrait repartir Dans des pas de tango l’esprit va l’âme tangue… Ton ombre les harangue