Vous mes amours que l’on dit mortes Vous êtes là dans ma mémoire L’inconscient ouvre ses portes Pour réécrire un vieux grimoire De souvenirs vives cohortes…
Une chanson puis brusquement On se revoit tremblant timide Adolescent tout gentiment Troublé par un regard limpide Nous foudroyant subitement…
Un courant d’air un parfum vole Et le passé soudain surgit On le croyait bénin frivole Presqu’effacé bien assagi Oui mais jamais il ne s’immole…
Nous avons tous un temps d’avant Sa silhouette est un fantôme Juste caché d’un paravent Là sur le cœur un hématome Fait remarquer qu’il est vivant…
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Toujours ici dans la mémoire Nous avons des amours bien mortes Tels des jalons de notre histoire Nous sentons leurs présences fortes Hantant Kronos de dérisoire…