Elle ne marche pas mais survolte l’asphalte Et dans son sillage les mecs bien haut s’envolent Le temps d’un court instant le temps s’arrête ils matent Leurs fantasmes sont sa parure et ils décollent…
Faussement lointaine derrière ses lunettes Elle feint d’ignorer tous les ravages engendrés Chez ceux qui l’envisagent en folles pirouettes Pas vues au catalogue encore à inventer…
Légère comme une vapeur dans le matin Sa grâce casse la grasse laideur des villes Elle est couleur dans un univers bien trop saint Stéréotypé par des formatages vils…
Son parfum emplit et nourrit tous les neurones D’un exquis marquage tatouage indélébile Il est l’aura de sa silhouette où il trône Tel le mutisme face à trop de volubiles…
L’impact va au-delà de ces quelques secondes D’une furtive info glissant sur la rétine Elle fût un flash cliché échantillon d’un monde Où la beauté tue le mal telle la morphine…
Comme le silence surgit après Mozart Avant le bruissement du public de la foule Les mecs restent sous le choc après son départ Puis plongent dans la vie sous une vaine houle…
Traversant doucement le temps son souvenir Dans le creux des synapses est ancré et tapi N’attendant qu’un moment propice pour bondir… Onde qui inonde d’un bonheur infini…
Elle ne marche pas mais survolte l’asphalte Et dans son sillage les mecs bien haut s’envolent Le temps d’un court instant les temps s’arrête ils matent Leurs fantasmes sont sa parure et ils décollent…
Traversant doucement le temps son souvenir Dans le creux des synapses est ancré et tapi N’attendant qu’un moment propice pour bondir… Onde qui inonde d’un bonheur infini…