Quand le passé meurt demain se disloque Reste le présent vague et distendu Il est écouté comme un ventriloque Pour n’être au final qu’un malentendu Qui va qui se perd glissant sur l’époque…
Quel joli bouquet -mais tout est fictif- Dans son magasin le petit fleuriste Sourire poli se veut positif Mais lorsqu’il est seul son regard est triste Mais toujours le doute est affirmatif…
Mais finalement même en synthétique La fleur est jolie ombre du réel Ombre d’un émoi certes pathétique Bouquet magnifique -artificiel- Parfois l’évident se montre hermétique…
Fantôme éthéré passe le tramway Descendre ou monter le marasme grogne Film au ralenti sans aucun souhait La vie étouffée à la porte cogne Le pauvre bébé cherche son jouet…
La confusion joue à cache-cache Le mental parfois se clôt dans un clash Exit le baudet vaine est la cravache Tout finit toujours par se payer cash Dans le vent du temps l’oubli se rabâche…