Vos
poèmes

Je te regarde ô toi ma chair
Et je te soigne et te bichonne
Sans avoir l’œil qu’a le scanner
Qui lui peut voir comme personne…

Combien de temps te reste-t-il
Loin de la mort en toi tapie
Sans que tu vois ce vrai péril
Car ta ‘fraicheur’ n’est qu’utopie…

Face au miroir tu te souris
Dans un déni tu te prépares
En ignorant le grand mépris
En ignorant ces quelques arrhes

Que maître Temps te fait verser
Une douleur une souffrance
Le processus est amorcé
Il brisera ton assurance…

…

Je te regarde ô toi ma chair
-Quand finira ce privilège-
Mais de quoi donc auras-tu l’air
Après l’arrêt de ce manège…

Je te regarde ô toi ma chair
Tu fais la fière et puis tu frimes
Tout ton plaisir m’est bien sûr cher…

Ne vois-tu pas ces anonymes