La grande ville est petite Son horizon rétréci Fait de mornes habitudes Fait de fières platitudes Sait d’un échec réussi Me projeter sur orbite
Bien loin du gris au pouvoir Et de tout son désespoir Des voitures qui klaxonnent Des bonjours à l’interphone De l’avenir tout tracé Où l’Homme reste effacé Où constamment prédomine L’intérêt de la machine…
…
Dans un souffle de couleurs Toute une onde de musique M’arrache de cet ennui Son tourbillon me conduit Vers un fantasme iconique Dans des sons ensorceleurs…
(1) Flottant, le son résonne Pink Floyd - Astronomy Domine
Notas :
- Fait générateur de ce poème : Emission sur France Culture le 02 janvier 2025 « Musique et science-fiction : et je remets le son. (…) j’ai acquis promptement (pour autant que me le permettait mon argent de poche) d’autres albums de Pink Floyd, où j’ai découvert, comme une sorte d’évidence, des titres très en rapport avec ma culture SF déjà bien développée : « Astronomy Domine », « Interstellar Overdrive », « Set The Controls For The Heart Of The Sun » … Ça y était, la SF avait son son, ma culture de prédilection s’enrichissait d’une dimension acoustique, et non des moindres ».
- Ce poème - écrit en interprétation plus que libre de l’émission présentée ci-dessus - est aujourd’hui bien has been tant l’esprit de mes propos relève d’une époque, les années 60/ 70, située dans un autre siècle et même dans un autre millénaire...