Les baisers d’autrefois étrangement présents Loin de tout désespoir fleurissent ma mémoire Vibrants intemporels ils l’habillent de moire De reflets chatoyants pour toujours séduisants…
Bien sûr tous nos hivers se montrent méprisants Leur couleur est le noir terne blasphématoire Le vent froid belliqueux dresse un réquisitoire Aux propos médisants que fort peu complaisants…
Mais nous avons vaincu le principal obstacle Il ne faut pas y voir un quelconque miracle Toujours très affermi rarement endormi
Le temps demeure actif combatif intraitable Cependant notre Amour -ce rempart redoutable- Sait vaincre l’infamie infirmer l’ennemi…