La tempête du réel Malmène notre navire Fait qu’au final il chavire Sous un vent que trop cruel…
Les vagues y sont si hautes Qu’elles masquent l’horizon La ligne de flottaison N’enlacera plus les côtes…
C’est pourtant avec ardeur Que l’homme à l’effort se donne Que parfois il fanfaronne -Infructueuse vigueur-…
...
Mais comme il est dommageable Que la finesse du sable Du Lieu qui toujours l’attend Sous un soleil éclatant Sans se trouver repoussée Ne soit pas dans sa pensée... L’océan n’est qu’un oubli Tout y meurt enseveli
Nota : ce poème a été publié dans le n° de juillet/ août 2023 de la revue "Le Monde de Poetika Poésie & tutti quanti" (Thème "Orage et tempête")