La brise est le réceptacle De l’égo du souvenir Dans l’attente d’une averse Qui saura les diluer Inéluctable débâcle Venant les désavouer Le néant souffle et disperse Qui donc pourrait l’adoucir Nul ne peut lui faire obstacle…
Voulant ne pas le savoir Repoussant cette échéance Nous marchons dans un déni Le non-futur insupporte Comme aussi son désespoir Pourtant dans une ombre morte Ce sort nous prépare un nid Et c’est sans condoléance Qu’il viendra pour nous déchoir…