Tout semble s’arrêter quand vient une naissance Le grand monde en folie est là bien peu bavard L’amour est au zénith en splendide étendard Un mot semble oublié celui d’évanescence…
C’est très furtivement que se passe l’enfance Doux battements de cils dans l’émoi d’un regard Chronos est suspendu souriant par égard Serait-il donc séduit par ce bain d’innocence ?
Puis le temps de le dire avec force et fracas Demain réapparait imposant ses tracas Il se moque de tout comme aussi d’une mère
L’avenir a le goût d’un étrange inconnu Où le bonheur passé n’est qu’un fantôme nu Qui fait vibrer le sens du vocable ‘éphémère’…
Nota : ce poème a été publié dans le n° 128 (dernier trimestre 2022) de la revue PORTIQUE (p. 3).