Le temps n’est qu’une fracture L’être n’est qu’un grand écart Qui vaincu se déstructure Son âme sur un brancard Voit ses erreurs de lecture…
Lui qui croyait tout prévoir Dans une belle analyse Comment peut-il concevoir Que l’imprévu rivalise Avec son propre savoir…
Pourtant son rêve en squelette -Vampire qui déconstruit- Nu sans fard et sans paillette L’enlace au creux de la nuit Que du noir sur la palette…
Que valent tous les discours Dans le futur ils s’écroulent Tous les rêves tournent courts Qui voient les larmes qui coulent Sur toutes nos arrière-cours…
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Le temps n’est qu’une fracture Nous brisant d’un grand écart Il arrive il déstructure Notre âme sur un brancard Périt d’erreurs de lecture…