Va petit enfant va dans ces choses nouvelles Perlent ton innocence et ton étonnement Le regard en couleurs tu les vois toutes belles Plus tard tu comprendras dans ton cheminement Qu’un jour toutes et tous les sentent comme telles…
Tout le fossé du temps d’un coup se comblera Au-delà de la mort au-delà de son gouffre Dans sa sérénité ton œil se posera Sur l’Homme de toujours qui depuis toujours souffre Et ta douce candeur alors se brisera…
Il n’y a rien de neuf et les choses sont laides Ou brillantes d’éclat -tourne et tourne le vent- Mais face à la laideur il faudra que tu plaides Pour défendre le beau combattu trop souvent Les moments de bonheur sont de brefs intermèdes…
Tu verras le bébé tu verras le vieillard Tu avais la peau fraîche et tu l’auras ridée Tu verras le soleil tu verras le brouillard La vie est sûre d’elle et puis intimidée Elle nous fait jouer dans un colin-maillard…