‘Les enfants sont repartis en ronde’ Sans se douter rien qu’une seconde De la folie animant l’humain -Elle a tué le cœur du gamin-…
Quand il crânait jouant à la guerre Tous ses copains qui tombaient à terre C’était pour rire aussi pour de faux Tous leurs grands cris allaient triomphaux…
Beaucoup plus tard le champ de bataille Que trop réel est plus qu’une entaille Dans son hier qui masquait le vrai Coule une larme au rouge secret…
Tel est le temps telle est notre histoire Trop oublieux manquant de mémoire Tout recommence et par ce petit Qui n’est pas mort tout est reparti…
Ses enfants vont formant une ronde Innocemment portés par une onde Qui ne sait pas que son lendemain Risque d’être un linceul tout carmin…
Nota : Premier vers emprunté à Francis GEORGE-Perrin