Dans la pâleur d’une chambre de soir triste Sur le portant fragile des sentiments Près de divers rôles s’accroche le masque D’un être confiant souriant et épanoui
Réminiscence d’une âme naturiste Qui sans trucage ni aucun faux-semblant Dénombre lucidement toutes ses frasques Hydres nées du cauchemar de rêves enfuis
Dans le congélateur d’envies périmés S’entassent pêle-mêle les souvenirs Fantômes errant comme dans le vestibule D’un affect envahit de pesants squatters
Une synapse liane et j’ose avancer Dans la jungle mentale où je t’ai fais fuir Je cherche la clairière où tu déambules Soleil carte postale de jours meilleurs
Dans le parc de la vie laissé en broussailles Je m’ensanglante à retrouver le chemin Sur les épines du regret dur cailloux Espérant de la vie retrouver le sens
Mais pourquoi cette quête vaille que vaille Plutôt laisser le toboggan du destin Vous reconduire comme un conducteur fou Puisqu’elle est perdue pour toujours, l’innocence…