L’âme des souvenirs se conjugue au passé Dans notre propre temps -mémoire qu’ils jalonnent- Irréversiblement leurs présences détonnent A son propre parcours chacun reste enlacé…
Un moment de l’enfance une amitié scolaire Notre premier vélo notre premier baiser Comme aussi les faux pas l’espoir amenuisé Le hasard tour à tour assombrit puis éclaire…
Jamais au grand jamais hier ne se revit S’écoulent les tic-tacs année après année S’agrandit leur convoi dans une wagonnée Où le désagrément se présente et sévit…
Mais l’amour reste en nous toujours il nous câline Toujours il nous motive oubliant de vieillir Même si le soleil tout doucement décline Jusqu’au jour où la mort vient pour nous assaillir Il reste un feu brûlant vers lequel on s’incline…