Volent tant de faucons que le ciel en est sombre La chétive colombe en mange son chapeau La raison du plus fort que rarement s’encombre D’un banal blablabla pour planter son drapeau Toutes les peurs d’hier reviennent en surnombre…
Pauvres baby-boomers c’est au sein de Woodstock Que vous étiez nourris qu’est devenu ce rêve N’était-il que chétif ne tenant pas le choc Que du lait frelaté qu’une illusoire trêve Devenant cri de guerre et combatif hard-rock…
Sous le temps corrosif toutes les fleurs se fanent Quand arrive l’hiver sous un vent belliqueux L’ado devient un vieux les idéaux se damnent Où se trouvait l’erreur de ce présomptueux C’est dans l’ombre d’hier que les espoirs se glanent…
Quand volent les faucons Nul besoin d’un augure ! Nous serons la pâture De cauchemars féconds…