Pas celui de la ville qui siffle entre les immeubles, Qui pousse les détritus et qui nous recroqueville… Ni celui des idées qui souffle sur les champs d’horreur, Qui pousse les humains à la haine et aux douleurs rouges…
Mais celui de la forêt… là sous mes pieds un sol meuble… Mon être sans racine, qui soudainement vacille, Comprend devant ces arbres l’illusion de sa vigueur… Beauté de la nature transformée par l’homme en bouge…
Mais celui de l’océan… ses embruns lavent mes larmes… Envie de me dévêtir, de m’offrir aux éléments… Flash d’orgasmes cosmiques dans un abandon de soi… Intuitif et ancestral rite/danse ode à la vie…
Mais celui de l’amour qui neutralise mes alarmes, Qui me booste d’énergie que je sens vive en mon sang… La douceur de tes yeux est pour mon âme errante un toit, Sous son aile je me glisse et fuit l’horreur de la nuit…