Comme un torrent dans le bleu de l’été sa fraicheur [m’irrig Et sa beauté est plage devant l’océan de son âme Sa source est délice pour ma sensualité en garrigue Et ses chants -pluie salvatrice- sont du bonheur le sésame…
Comme la terre au printemps fait naitre la vie endormie J’étais chrysalide et semence sommeillant dans le temps Plongé dans son sillon c’est le verbe aimer qui s’épanouit Mon désert refleurit et je ne redoute plus le vent…
Comme un feu lumineux attire un voyageur égaré La Femme est le phare que le marin veut apercevoir La chaleur de sa braise enflamme tout mon être glacé Dans des nuits d’amour et d’extases qui comblent nos [espoir
Comme l’air pur refait vivre l’asphyxié qui le respire Elle est ce souffle vif qui donne sens à mon existence Nos baisers sont de nos corps et de nos pensées le sourire Pour devenir de Vénus et Cupidon la quintessence…
Son esprit plane sur les quatre éléments et les anime Tel un alchimiste elle me transmute en belles couleurs Dans un creuset exterminant les doutes où l’égo s’abime Remplacés par une bulle où nous nous lovons en douceur…