Comme paralysés dans un temps dérisoire Nous aspirant toujours masquant l’essentiel Nous allons nous venons riches de provisoire Construisant notre égo vaniteux gratte-ciel Pour qui le crucial n’est qu’un simple accessoire…
Mais comment se soustraire aux remous du présent Ecailles sur les yeux redoutables œillères Masquant le temps qui court -futur agonisant- Inutiles combats sous de vaines bannières Excessif hédonisme au regard complaisant…
Un miroir occultant -démago de service- Chante que tout va bien que c’est très bien ainsi Qu’il nous faut renforcer ce si bel édifice Afin d’être certains d’éviter tout souci De pouvoir profiter d’un plus grand bénéfice…
Mais un autre miroir -catalyseur vital- Aux effets grossissants (de l’âme est-il la science) Opère comme un prisme un précieux cristal Qui parfois aux forceps fait prendre conscience Et nous fait profiter d’un bien pur récital…