Je le revois ce vieux chien Fatigué cadavérique Se trainant déambulant Avançant tout lentement Echéance fatidique D’ici quelques mois… Combien ?
Il ne demande qu’à vivre Je le sens dans son regard Tout content de ma venue Malgré sa santé menue Ce pauvre et gentil clébard Fuit cette mort qui ‘délivre’…
Nous sommes cet animal Nous aussi notre corps s’use Demain sera décevant Le même terme est devant Dans le miroir qui s’amuse Le temps sort son arsenal…
Considérons ce vieil homme Et quoi qu’il fût quoi qu’il fît Voyons aussi sa Vieillesse Il se disait ‘Rien ne presse’ Elle lui dit ‘Ça suffit Apprends comment je me nomme’…
Arrivera notre tour Nul n’aime la maltraitance Tous nous aimons la douceur Ne soyons pas son censeur Que toujours avec constance Elle soit là dans l’amour…