L’amitié à moitié L’orgasme simulé Ou l’été sans soleil Tout cela c’est pareil
Un ami qui serait sourire en demi-teinte N’est qu’une escroquerie une vulgaire feinte Car prendre sans donner est abus de faiblesse Qui au final ne peut qu’augmenter la tristesse
L’amitié à moitié N’est que facsimilé
L’abandon dans l’amour n’est que question d’instants Où tout l’être s’oublie dans un chant transcendant Mais illusionner par une flamme hologramme C’est se faire Guignol marionnette sans âme
L’orgasme simulé Est amour dévalué
Parasols refermés dans un juillet avril Sont plages Pompéi mouvements immobiles Quand le rêve devient un cadeau illusoire La vie est déformée par son propre miroir
Et l’été sans soleil N’est que monts sans merveille
Souvent l’existence se vit toute en fadeur On attend d’un demain un semblant de saveur Et usé résigné par notre quotidien On attend que la mort nous prenne par la main…