La plume du poète se trempe d’encre de la vie Parfois légère et pimpante telle une pluie nourricière Souvent pesante et lourde à la façon d’un violent orage Elle se teinte de bleue lumineux chantant le bonheur Mais également de rouge sang pour pleurer tout son mal Voir de noir intense dans une confession de tourments
La plume du poète est plein et délié contredisant Les clichés informatiques d’une police banale Ses pleins dégoulinent de sentiments emplis de vigueur Et déliés de réserves ils sanglotent d’une folle rage Spleen et hargne nés d’un mal-être de douleurs outrancières Ou lumière chaude apaisante si l’instant lui sourit
La plume du poète n’est pas passe-temps insipide Et par pitié ne vous moquez pas vous en voleriez l’âme Témoin d’humaine condition photo d’encéphalogramme Elle essaye uniquement d’écrire vrai pur et candide…