Tel un radeau de la Méduse Dérivant sur un océan Perdu sur la mer galactique A l’horizon fantasmatique Fait d’inconnu fait de néant L’humanité vogue recluse…
Notre planète à l’abandon Sans commandant sans capitaine Bien trop souvent cherche le nord Ses passagers -nombreux à bord- Ont la vertu bien incertaine Mérite-t-elle un franc pardon ?
Assassinat cannibalisme Untel hagard se jette à l’eau Triste destin triste voyage A l’infini pas de rivage Mais c’est ainsi voilà le lot Des naufragés noir fatalisme…
Face au bilan juste pleurer Le jugement toujours facile S’érige en maître aux airs cruels Dans des excès continuels Sur ce radeau servant d’asile Le Marin va que trop leurré…