Juste tromper le temps juste remplir le vide Et jouer les caïds d’un excès de clinquant Où l’être va sans bride où le sens apatride Ne vit que pour l’instant d’un rire inconséquent…
Ce n’est qu’un pis-aller ce n’est qu’un vaste leurre Qu’un rire sans chaleur où fleurit le danger -Cet éternel dealer- qui se moque de l’heure Pour d’un coup dévaler d’un coup nous arranger…
Ce n’est qu’un pis-aller -que le néant recrute- Qu’une marche sans but et sans finalité Où la mort est en rut voulant dans la minute Vite nous avaler -grande banalité-…
…
Juste prendre le temps d’écouter le silence Qui dans son opulence aux échos envoûtants Surgit sans violence et sans nulle insolence… Le bonheur nous attend de désirs haletants