Couché sur le flanc las tout en masse il attend L’océan le caresse en vagues lancinantes Dans la fierté d’hier rêveries obsédantes Il revoit son passé légendaire éclatant…
Il n’avait peur de rien méprisait la tempête On posait près de lui pour faire une photo Petits plats dans les grands vacances de château Il aimait recevoir dans des moments de fête…
Jamais il n’aurait cru vivre un jour ce sort là Abandonné rouillé près de ses congénères Eux aussi délabrés misères ordinaires Spectacle désolant triste fin de gala…
Voyez-vous ce vieillard perdu dans cet hospice Surtout ne riez-pas vous serez comme lui Ne vous méprenez-pas ne soyez pas celui Qui refuse de croire en ce lugubre auspice…
Il revoit son passé sanctuaire éclatant… Ses amours ses amis présences lancinantes Que c’est loin tout cela rêveries obsédantes… Couché sur le flanc las tout en masse il attend
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Voyons-nous ce vieillard perdu dans cet hospice Surtout ne rions-pas nous serons comme lui Ne vous méprenons-pas ne soyons pas celui Qui refuse de voir ce commun précipice