La guerre n’est pas un art Le prétendre est un bobard La guerre est un nombrilisme Un vil impérialisme Le plaisir de décimer Le plaisir d’exterminer Pour une idéologie Pour une théocratie Pour un empereur un roi Pour un tyran qui s’y croit Est œuvre de fanatiques D’intolérants dogmatiques Honte de l’humanité Gènes d’animalité Comment ne pas voir les larmes Qu’engendre le bal des armes Idem pour l’appât de l’or Dur est son pour moi d’abord Redoutable convoitise L’homme en perd toute maîtrise Et qui génère un conflit Par là même s’avilit Le temps n’est qu’un ossuaire Qu’un anonyme estuaire Y serons-nous tous jetés Déconfits déchiquetés Vaincus dans nos espérances Par un cocktail d’aberrances Continuel est le cri Que l’horreur toujours écrit Cette tâche de l’Histoire Prolonge sa trajectoire La guerre est un déshonneur Mais qui donc est son meneur…
Je serais iconoclaste Si la guerre était un art Car elle est un cauchemar Catastrophique et néfaste…
Elle est juste un triste mal Une immuable constante Une tare intermittente Un défaut banal normal…
Et perdu dans tous ses songes Le poète est un rêveur Il s’égare avec ferveur A pleurer sur les mensonges…