Il habille le vide et suspend la pensée Le regard absorbé par tout le quotidien De ce vaste néant se transforme en gardien Dans la fuite du temps l’espérance est passée…
Des notes de douceur vibraient vers le futur Hier était joli tout comme sa musique Le présent survit triste il n’est pas amnésique Hier sentait si bon son air était si pur…
Le rêve s’esquissait en charmant paysage Il ne reste aujourd’hui qu’une forme sans fond Le smoking d’apparat n’est plus qu’un vieux chiffon Et le tout se maintient par un échafaudage…
Il habille le vide -avenir tout tracé- Le regard absorbé toujours re-colorise Ce très vaste néant qui n’est qu’une méprise Dans la fuite du temps tout vient se brouillasser…