Et si sur mon tapis roulé là mis au coin Sur mon gentil tapis sensible et confortable On quittait ce lieu gris pour s’envoler au loin -Vers un joli pays sincère et véritable Un petit paradis- tout seuls et sans témoin…
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Voyageant dans le temps recherchant l’innocence Au teint pur éclatant nous fuirons aujourd’hui Son œil inquiétant rempli de violence Et qui vers le néant résolu nous conduit Dans des pas de géant teintés de sénescence…
Allant par monts-par-vaux cherchant l’endroit de paix Pour poser le fardeau qui pesant nous abime Mythique Eldorado bien sous tous les aspects Nous devenons dévots car l’espoir nous anime Nous chantons un bravo loin de ces lieux suspects…
D’un flash brusque et soudain lumineuse lumière Heureux comme Aladin qui voit ses vœux comblés Tu deviens mon jardin la fleur de ma prière Dans les petits matins douce comme les blés Loin d’un ailleurs hautain tu seras ma bannière…
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Perdu dans des pourquoi Souvent l’on se fourvoie Sans voir auprès de soi L’amour qui nous côtoie Pour faire de nous un roi…
