Les papillons de la mémoire Avec le temps quittent l’esprit Leur arc-en-ciel est assombri -Chaque couleur alors périt- Dans un filet chantant victoire Où la beauté n’est qu’illusoire…
Les flux de l’eau qui se retire Poussent la vie au bulldozer La mer d’Aral est un désert Jamais des pleurs même en geyser N’arriveraient face à ce pire A le chasser pour qu’il expire…
L’être fut beau plein d’énergie L’être fut jeune et sa vigueur Riait du temps de sa rigueur Puis il arrive en élagueur Alors la vie est léthargie… Elle s’éteint… Pauvre bougie…