J’ai l’esprit habité de forêts décharnées Repères où j'ère la nuit quand tant de fantômes Dansent avec un autre moi qui est mon binôme Dans une dimension au temps neutralisé
Valse de courants d’air
Bras tendus j’accueille toutes mes feuilles mortes Où je lis les folies et aussi les erreurs Qui me lient et m’enserrent et sans aucune peur Mon squelette accepte le poids de cette escorte
Éparts quelques parterres
L’hologramme de fleurs aux délicats parfums Habillent l’atmosphère en touches nostalgiques Réminiscence de ces univers magiques Magnifiques couleurs et vivifiants embruns
Dans un monde à l’envers
Sur la frontière floue entre veille et sommeil L’irréel est réel le passé est futur L’esprit se libère pour dans la démesure Nous shooter par des mondes inconnus de l’éveil...