Les ogres de la psyché Dominent sur ses abysses Ne voulant pas abdiquer Ils savent revendiquer Bien de lancinants sévices Nos frayeurs font leurs délices…
Elles percent le regard Celui-ci n’est plus le même Surgissant d’un autre part Cela sans le moindre égard Suit un sombre stratagème Le réel est anathème...
Ces monstres toujours actifs Entre des moments de pause Aux calmes tous relatifs Qui savent garder captifs Émergent dans une osmose Leur présence rend morose…
Nul ne pourrait discerner Ni d’ailleurs non plus comprendre -Certains savent condamner- Que l’espoir assassiné Dans la douleur qu’il engendre Se perd en un long méandre…
Nota : ce poème a été publié dans le n°128 (septembre 2024) de "Les Cahiers de Poésie".