La mort d’un Homme est toujours fin d’un monde Triste cataclysme ou bien délivrance Feuille qui s’arrache ou qui se détache Quand bien décidée la mort s’amourache Difficile de refuser la danse Elle prend la main on entre en sa ronde…
Je pense à la mère au temps de l’enfance Le vieillard qui gît fut un jour bébé Baignés d’un bonheur oubliant le temps Ignorant qu’un jour que voilà pourtant Tous deux vivaient dans un rêve éveillé En complicité dénuée de méfiance…
Qu’est-il devenu bien longtemps après Milieu gènes ou choix quelle fut sa vie Il ne m’appartient pas de la juger Et je me dois de taire mes pensées Mais je pleure sur le temps qui s’enfuit Inlassablement il brise et défait…
Cet Homme a été un jour comme nous Un jour nous serons aussi comme lui Nos vanités ne sont rien que du flou… Notre souvenir s’enfuit sous la pluie…