La lourdeur de l’automne est un sas dans le temps Le souvenir d’hier doucement se dessine Mais par l’ocre et le brun la grisaille assassine Ce qui reste de vert de rires éclatants…
Comment sera l’hiver que deviendra la trace De ce pas confiant sautillant réjoui Notre aujourd’hui pensait par l’amour assouvi Pouvoir vaincre demain d'une éternelle audace...
Que dire du certain quand l’arbre dénudé N’est qu’un squelette noir que son unique feuille S’agrippe sous un vent qui pervers nous endeuille Qui se moque et qui rit regard persuadé…
Dans cette facétie à la saveur amère Embrassons-nous encore un peu comme un défi Avant que le néant clame ‘Cela suffit !’ Montrant que l’absolu n’est fait que d’éphémère…