Le chemin le plus court serait la ligne droite Il faut tailler couper finesse d’un Panzer Psychologie aride au soleil du désert Obéir se plier conception étroite…
Mais le navigateur qui lui sait s’adapter Nous montre que le port s’atteint par vent arrière Par vents debout de près avec pour équipière La mer et ses courants qu’il se doit d’accepter…
L’océan de la vie engendre la tempête Sait briser tous bateaux se rit des Titanic Sur le rocher du temps ils couleront à pic Tout -reflux pleurs ressac- constamment se répète…
Pourquoi donc s’obstiner pas un seul "Garde-à-vous !" Ne vaut plus qu’un sourire et l’orgueil n’est que peste Psychorigidité qui du vrai nous déleste Sais-tu que ta raideur est mère de remous…
A la chaleur du cœur vogue le brise-glace Il sait ouvrir la route au sein du différent En se montant plus fort que tout l’incohérent Qui n’est qu’une apparence habillant une impasse...
L’être seul et perdu par lui-même enfermé Est sa propre victime et sa raison chavire Sur le sable échoué -débris d’un fier navire- Il erre comme un zombi dans son monde normé…