Jour après jour mois après mois L’être n’est-il qu’un millefeuille Qui va qui court d’un pseudo choix Sous le soleil la vie endeuille D’un yin d’un yang laissant pantois…
Qu’un millefeuille aux mille vestes Coupe travail coupe repos On se pavane airs immodestes A bon escient sans à-propos On les retourne en gestes lestes…
Qu’un millefeuille aux mille temps Un temps bébé qui vite enfante Pas décidés puis hésitants Heure apaisante heure étouffante Seuls les tic-tacs coulent constants…
Qu’un millefeuille aux mille rires Rires craintifs ou bien nerveux Ceux des gentils ceux des satyres Des débauchés des vertueux Des charognards des oiseaux-lyres…
Jour après jour mois après mois L’être n’est-il qu’un millefeuille Que l’avenir laisse sans voix Dans le présent que l’espoir treuille Chaque bonheur porte sa croix…