C’est un ‘couteau sans lame auquel manque le manche’ (1) Qui découpe le vide étendu devant nous Le comblant d’un désir nous mettant à genoux Au sein d’une ferveur où la psyché s’épanche…
Notre mortalité tient ici sa revanche Chacun comble son rien perdu dans les remous De l’époque et du lieu -toujours plus ou moins fous- Au sein d’un processus qui toujours là s’enclenche…
C’est connu la nature abhorre le néant En contemplant Chronos son trop vaste océan Divagant dans l’écho de notre finitude
Nous cherchons un ailleurs -loin du temps criminel- Qui serait notre essence ainsi que le réel Qui gommerait l’après sa froide solitude…