Quand il ne saura plus quand il ne voudra plus Quand mon corps ne sera plus qu’une loque humaine Qu’une histoire au passé qu’une histoire bien vaine Alors il connaitra son ultime reflux…
Il ira se vautrer dans un lit de poussière Dans la non existence où son ‘Moi’ périra Il ira conjuguer loin de ce temps ingrat Un non temps de néant se passant de prière…
La chair qu’est son esprit que l’on nomme cerveau Celle des intestins sa bienheureuse panse L’ensemble de son ‘Je’ sa belle intelligence Ce tout disparaitra dans un vain ‘Kenavo’…
L’Homme cet animal et l’animal cet être Sur une même terre ont un même destin Un même devenir -sans appel et certain- Un jour il leur faut naître un autre disparaître…
Eternité d’un pleur Qui toujours se déclame Devant un corps sans âme Mirage d’une erreur…