Pourquoi vouloir se souvenir Quand l’ombre même est périssable Rien ne demeure ineffaçable Rien ne saurait la retenir…
Dire ‘toujours’ n’est que chimère C’est constamment que tout s’enfuit Un grand silence éteint le bruit Le feu se meurt la flamme amère…
C’est à savoir le mot ‘destin’ Se met en rime avec ‘sapin’ La rime est pauvre et pas terrible Demain non plus le temps nous dribble Puis il nous passe à Dame Mort Là sur la touche et sans effort Il nous oublie il nous remplace… Le souvenir vite s’efface