Les digues du temps de la retenue Cèdent quelquefois -l’âme s’offre nue-
Hier fait surface hier vient hanter Un pauvre présent alors tourmenté
Nombre de traumas bien des chocs psychiques Que mal enfouis créent des paniques
Le regard ailleurs plongé dans jadis D’un ‘délire’ actif se montre le fils
Le grand bouclier des jours en cortège Sans trop prévenir là se désagrège
Une résurgence un vrai tsunami Savent s’imposer et pas qu’à demi
Chronos impassible attend la décrue La sagesse alors semble être à la rue...
…
Qui sait si demain va nous épargner ? De compassion sachons témoigner…
Nota : Ecrit en pensant aux frères humains qui dans l’extrême vieillesse plongent par intermittence dans une enfance malheureuse, dans une guerre traversée, dans tel ou tel malheur, difficulté etc...