La nuit va vers le jour le jour va vers la nuit Danse le balancier sans aucune fatigue Ballant perpétuel ignorant toute intrigue S’écoulent les tic-tac morne et banal ennui…
Idem pour les saisons comme pour les années Idem un peu partout comme pour l’océan Notre monde est cyclique il tourne sans néant Dans des flux des reflux des boucles acharnées…
Sauf pour vous sauf pour moi -frétillants animaux Qui naissent pour grandir puis la décrépitude Arrive doucement prenant de l’amplitude- Tout petits numéros qu’infinitésimaux…
Le regard détaché l’absolu nous regarde Notre présomption profonde au sens de creux Veut nous faire oublier l’avenir poussiéreux Par une vanité qui n’est que trop bavarde…